Comme on ne peut pas faire une carrière professionnelle dans la cueuillette de petits fruits, il a bien fallu que je me trouve une job. Cette partie n'a pas été trop dure car la province entière (et pas mal tout le reste du Canada anglophone) est en pénurie d'enseignants de français langue seconde. J'ai donc un contrat pour cette année à l'école Cabot Junior and Senior High School. J'enseigne le français en grade 10-11-12, en plus de ça, j'enseigne en anglais (oui! oui!)History, Art, et PAl COM (c'est un acronyme pour quelque chose que je me rappelle pas mais c'est un mélange de gym et d'hygiène de vie), pour ceux qui s'inquiètent pour ma santé mentale, on fonctionne par semestre ici alors je n'enseigne que 3 matières à la fois. Ça l'air bien beau tout ça, mais en réalité, il y a une partie de cette histoire qui est pas mal moins l'fun... J'ai commencé l'année scolaire avec les autres profs, j'ai fait ma première journée avec les élèves et à la fin de la journée, la directrice m'a fait venir dans son bureau pour me dire que la commission scolaire venait de réaliser que je n'avais pas encore mon premis d'enseignement de la N-É (car le processus est pas mal long et il me manquait un relevé de notes (qui était en route)) et que donc je n'avais légalement pas le droit d'être en classe avec les élèves. Je n'en revenais pas, j'avais fait toutes les enquêtes de sécurité (RCMP, Child abuse registry) mais il me fallait mon permis pour pour être jugée compétente!!! Sybolaque, je parle mieux français que le responsable du français au ministère de l'éducation!!! En tout cas, je suis donc retournée à ma cueillette de petits fruits en attendant que des bureaucrates traitent mon dossier (ça fait déjà 2 semaines!). Je sais que je vais avoir ma job d'un jour à l'autre alors je ne désespère pas, il paraît même que je serais payée à rester à la maison (cool!). Le gouvernement est peut-être
by the book, mais au moins ils savent traiter leurs enseignants, les conditions de travail sont pas mal meilleures qu'au Québec, on est payé à l'année longue même sous contrat, le salaire est supérieur, le nombre de journées de maladie est quadruplé (20), le nombre de journées personnelles est quintuplé (5), pour ceux qui sont dans la profession, je suis pas mal sûre que vous en revenez pas... Autres facteurs positifs, l'école est peut-être laide à l'extérieure mais c'est pas mieux à l'intérieur et l'équipe de profs est pas mal cool, il y a beaucoup de jeunes profs. Même la directrice est cool, vous l'a voyez sur la photo avec deux de ses enfants (les plus grands), je suis allée faire une rando avec elle et une autre prof un samedi!!! J'aurais jamais fait ça à Montréal.
Comme on ne peut pas faire une carrière professionnelle dans la cueuillette de petits fruits, il a bien fallu que je me trouve une job. Cette partie n'a pas été trop dure car la province entière (et pas mal tout le reste du Canada anglophone) est en pénurie d'enseignants de français langue seconde. J'ai donc un contrat pour cette année à l'école Cabot Junior and Senior High School. J'enseigne le français en grade 10-11-12, en plus de ça, j'enseigne en anglais (oui! oui!)History, Art, et PAl COM (c'est un acronyme pour quelque chose que je me rappelle pas mais c'est un mélange de gym et d'hygiène de vie), pour ceux qui s'inquiètent pour ma santé mentale, on fonctionne par semestre ici alors je n'enseigne que 3 matières à la fois. Ça l'air bien beau tout ça, mais en réalité, il y a une partie de cette histoire qui est pas mal moins l'fun... J'ai commencé l'année scolaire avec les autres profs, j'ai fait ma première journée avec les élèves et à la fin de la journée, la directrice m'a fait venir dans son bureau pour me dire que la commission scolaire venait de réaliser que je n'avais pas encore mon premis d'enseignement de la N-É (car le processus est pas mal long et il me manquait un relevé de notes (qui était en route)) et que donc je n'avais légalement pas le droit d'être en classe avec les élèves. Je n'en revenais pas, j'avais fait toutes les enquêtes de sécurité (RCMP, Child abuse registry) mais il me fallait mon permis pour pour être jugée compétente!!! Sybolaque, je parle mieux français que le responsable du français au ministère de l'éducation!!! En tout cas, je suis donc retournée à ma cueillette de petits fruits en attendant que des bureaucrates traitent mon dossier (ça fait déjà 2 semaines!). Je sais que je vais avoir ma job d'un jour à l'autre alors je ne désespère pas, il paraît même que je serais payée à rester à la maison (cool!). Le gouvernement est peut-être by the book, mais au moins ils savent traiter leurs enseignants, les conditions de travail sont pas mal meilleures qu'au Québec, on est payé à l'année longue même sous contrat, le salaire est supérieur, le nombre de journées de maladie est quadruplé (20), le nombre de journées personnelles est quintuplé (5), pour ceux qui sont dans la profession, je suis pas mal sûre que vous en revenez pas... Autres facteurs positifs, l'école est peut-être laide à l'extérieure mais c'est pas mieux à l'intérieur et l'équipe de profs est pas mal cool, il y a beaucoup de jeunes profs. Même la directrice est cool, vous l'a voyez sur la photo avec deux de ses enfants (les plus grands), je suis allée faire une rando avec elle et une autre prof un samedi!!! J'aurais jamais fait ça à Montréal.
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